Toros

El arte no tiene miedo
Huile sur collage

La corrida de hoy
Gouache

La confrérie silencieuse
Technique mixte sur carton

Poder a Poder
Technique mixte sur toile

Feria del caballo
Technique mixte sur papier

Morante
Technique mixte sur papier

Traje Azul
Gouache

Sevillanes
Encre et gouache

Manoletina
Encre et sanguine sur vieux papier

Caballo en la Plaza
Technique mixte sur toile

Toro Colorado
Encre et gouache sur papier

Légende
Technique mixte sur papier

Arte
Technique mixte sur papier

Toro de légende
Technique mixte sur papier

Los del catoreno
Technique mixte sur vieux carton

Avec l'âme et le cœur
Technique mixte sur carton

Cagancho
Technique mixte sur carton

Sabor campero
Technique mixte sur carton

Por alto
Gouache et pastel sur papier

Quite
Encre sur papier

Avec la ceinture
Encre sur papier

Toro celeste
Encre et lavis

Faenon
Encre et pastel sur papier

Torero y toro
Huile et acrylique sur toile

Histoire d'empereurs
Technique mixte sur collage

L’œil du cyclone
Technique mixte sur bois

Chicuelina
Technique mixte sur carton

Quiebro
Technique mixte sur carton

Banderilles vertes
Encre et crayon sur papier

Destin
Technique mixte sur carton

Naturelle
Technique mixte sur papier
« Un célèbre proverbe taurin dit « Il a un bon air ». On l’utilise dans ce monde de la tauromachie, des éleveurs, des toreros, des impresarios, des subalternes, lorsqu’un taureau, un cheval ou un artiste, a un style, ce sceau particulier de la caste du taureau, de l’agilité et de la beauté d’un cheval, de l’allure d’un matador, de son courage, de sa maestria, et c’est tout cela que je vois dans la peinture d’Hubert de Watrigant : tous ses tableaux « on un bon air ». Le taureau à cause de sa majesté, de son allant, de sa beauté. Le cheval semble parler et dans ses yeux on voit le merveilleux horizon de sa race, dans l’oreille qui écoute et qui parle avec son air enfin : un air de beauté et d’art. Sur l’image en papier on croit les voir trotter, galoper, arrêter un taureau ou remporter une course.
Les paysages sont choisis par l’artiste, et tout comme il voit le cheval et le taureau, il voit la perdrix dans un rêve de fiançailles et avec une jalousie de mâle amoureux.
La Maestranza semble réelle, vivante et criant au monde qu’elle est la plus belle des arènes d’Espagne. Le patio de la Espléndida est splendide, il est comme il est, un monument de souvenir à cheval. Je suis fasciné par la manière dont l’artiste a saisi les mouvements du taureau et du matador, avec tant d’harmonie. La parade du gardien de troupeaux dans la campagne a le goût, l’air de la beauté positive de ces artistes du Sus. « Le plus » ; le taureau qui poursuit le cheval, ou le torero poursuivi, tout a son signe, sa maestria, son air, cet air qui est passé par le sentiment de l’artiste, qui le sent comme une brise d’inspiration et de beauté, et l’on ne sait que choisir. Je te laisse choisir, toi, visiteur, et si tu ne sais choisir en matière de taureaux et de chevaux, nous choisirons l’un de ces habits de toreros que l’on a envie de porter, même lorsqu’on n’est pas toreros. Tout comme l’arborent ces matadors, que l’artiste a habillés dans l’attitude adéquate ; on les voit, immobiles, initier leur mouvement, élégance d’un artiste et pinceau qui sait donner « un air » à cette merveilleuse image de l’art ».
Alvaro Domecq Diez