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Le Blog

23/03/2017

Pêle-Mêle

La saison est repartie.

Côté toros , les cartels se montent.
Cocorico, Simon Casas, nouveau patron des arènes de Madrid, homme de talent, de passion et de communication a pris un artiste français un artiste français pour l’affiche. Merci, même si les espagnols y verront du chauvinisme.
Mais attention à son péché mignon : l’excès de récompenses. Une pluie d’oreilles en provenance de Nîmes s’est abattue sur Valencia. Il ne faudrait pas que la capitale ibérique, si peu prompte à sortir le mouchoir blanc, subissent les intempéries de succès imaginaires !
Malgré les menaces de tous poils la temporada européenne est repartie

Côté chevaux, cela sent bon le printemps.
Je suis galopeur, non pas que Bold Eagle sur la cendrée de Vincennes fut quelque chose d’exceptionnel, mais j’attendais la réouverture d’Auteuil.
Patatras, cocorico : la grève !!
Je me suis consolé depuis, avec le Festival de Cheltenham.
Si les français n’aiment pas les anglais au rugby, pour les courses, nous sommes obligés de nous incliner.
70000 spectateurs pour la Gold Cup, 10 fois moins (les bonnes années) pour notre Grand Steeple.
Pourtant l’hippodrome n’est pas à la sortie du métro. Il vous faut quelques heures de voiture et de patience, mais cela vaut le coup.
Ambiance et passion, là aussi. Les professionnels français y viennent en nombre, et sur leur 31 ; la tenue négligée étant pour Auteuil .
Tout le monde est contant d’être là, y compris le personnel ! Surprenant de voir les hommes de piste prendrent des photos des champions passant devant eux. Chez nous, c’est la drapeau rouge de la CGT qu’ils tiennent à la main.
C’est un autre monde où l’on applaudit les vaincus et acclame les vainqueurs.

Entre temps je suis passé au CAPC, musée d’art contemporain de Bordeaux.
Ah mon Dieu !  Le libellé est prometteur. Tant de surface remise en état dans ce vieux bâtiment, tant de possibilités… pour rien !
J’y ai croisé des choses, même involontairement marché dessus ; ce qui réveilla le pauvre gardien de salle, rongé par l’ennui de passer ses journées devant le néant.
C’est « l’Art Contemporain ». Je ne peux pas comprendre, je ne suis que peintre.
Heureusement les commissaires et autres conservateurs nous éclairent :
« … les œuvres de l’artiste se croisent, c’est une large réflexion sur les qualités poétiques des paysages, en tant que lieu comme autant d’espaces de la mémoire dans lequel cohabitent certitudes et vulnérabilités... »

C’est beau comme du Macron, parlant de sa politique étrangère de la France.
Pardon, je n’ai pas pu me retenir.

Allez l’espoir fait vivre.  Attendons.