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Le Blog

20/12/2016

A nous de faire le reste!

 La route continue.  P. Camino.    Mandarin.
 La route continue.  P. Camino.    Mandarin.
 La route continue.  P. Camino.    Mandarin.

La route continue. P. Camino. Mandarin.

La route continue, mais il n'est pas inutile de regarder dans le rétroviseur.

Ah c'était mieux avant! " ça depend ça dépasse" selon une réplique culte du cinéma français, pas celui des Césars mais celui des spectateurs.

Nostalgie: pas pour tous.

Le rouge et le blanc, couleurs de l'été à Pampelune, Bayonne ou Dax; Dax dont le callejon, devenu espace réservé aux membres ou sympatisants du PS, devrait être plus clairsemé en 2017. Même dans les Landes, réserve habituelle, le compte sera en chute!

Amis nostalgiques, "les corridas c'étaient mieux avant". Non!

Regardez les images; par exemple, en 1971 à Las Ventas de Madrid, une faena restée mémorable dans le coeur des aficionados, Paco Camino, grand torero devant l'éternel et Serranito de Pablo Romero, en comparaison la prestation de JM Manzanares à la Bienfaisance de cette année. Serranito, beau toro aux cornes d'un novillo d'aujourd'hui, mais surtout, toute la  faena sur le passage et à distance respectable, la jambe opposée ne s'avancant jamais. C'était comme cela, à l'époque!

Les courses hippiques, c'était mieux avant. Oui!

Il y avait du jeu, du sport et surtout du public. En 1962, Grand Steeple de Paris, Mandarin et son jockey  F. Winter, tous deux britanniques, ont signé un exploit. Après un tour du parcours, la bride casse; reste un tour et demi, car à l'époque on passait tous les obstacles d'Auteuil. Encadré par des concurents jusqu'à la dernière haie, pour ne pas qu'il dérobe, ce fut chacun pour soi jusqu'au poteau. La légende s'écrit. Mandarin passe le poteau d'arrivée en tête.

La foule était présente, élégament habillée, comme à Ascot ou Cheltenham de nos jours. Cette année là, sortait "Le Gentleman d'Epsom"  avec Jean Gabin, le meilleur film fait sur les courses et  Y. Saint Martin devenait "Cravache d'Or"(il le fut 15 fois) avec 106 victoires.

Cette année, P.C. Goudot, sera cravache d'or avec plus de 300 victoires. Chapeau! mais il aura passé plus de temps dans l'avion qu'à cheval. Maintenant, 3 réunions par jour, de Nancy le matin à Pornichet en semi nocturne, avec plus de chevaux présents sur l'hippodrome que de spectateurs. Oui c'était mieux avant!

Entre nostalgie et droit devant, il y a les rêves. C'est gratuit et çà fait du bien. Les rêves possibles, les rêves fous et les rêves inaccessibles; ces derniers sont les meilleurs.

Pendant que les fonctionnaires préparent leurs banderoles pour l'année prochaine, que l'intelligencia parisienne nous exhibe un poireau confit dans le rhum comme résistant et artiste de l'année, Paris m'a permis des coups de coeur.

A la Fondation Vuitton, Monet, Matisse, Picasso et surtout la salle Gauguin. "Aha oe féii?" ( Et quoi tu es jalouse?): ravissement pour les yeux et le coeur!

Dans le marasme qui nous entoure, faire marcher les zygomatiques est une bonne thérapie. Je vous conseille Gaspard Proust, sauf si vous êtes une femme ou un homme, musulman, juif ou chrétien, allemand ou polonais, artiste de gaaûûûche ou bobo, politique ou journaliste... bienpensant d'abstenir!!

De ma campagne, je rêve par pinceaux interposés, même si je ne suis pas un" peintre contemporain "selon les "gens importants". "Et dites vous bien dans la vie, ne pas reconnaitre son talent, c'est favoriser la réussite des médiocres"(Audiard).

Alors rêvons sur cette longue route," le hasard fait poutant bien les choses, pour peu qu'on l'aide un peu " disait la chanson. Le hasard a fait la moitié du chemin, à nous de faire le reste!